Brice HORTEFEUX a sonné la charge contre
le dernier président de la Région Auvergne !

Brice HORTEFEUX, lors de la dernière session du conseil régional d'Auvergne, s'est emporté contre la majorité du conseil régional d'Auvergne en lui indiquant qu'elle ne parviendrait pas à faire oublier aux Auvergnats qu'elle est "partie prenante et solidaire de l'accumulation des échecs du président de la République, du gouvernement et de sa majorité.
- Echec absolu contre le chômage : en 41 mois de pouvoir, il a augmenté 37 fois
- Echec de la politique fiscale : comme vous-même en Auvergne, vos amis aiment les impôts : depuis 2012, pas moins de 53 hausses ou créations d'impôts nouveaux au point qu'en 2015, nous avons travaillé en moyenne jusqu'au 29 juillet pour payer l'avalanche d'impôts, cotisations et taxes et ce n'est qu'à compter du 30 que les français ont travaillé pour eux.
Echec de la maîtrise de la dépense publique qui, contrairement à ce qui se passe dans la totalité des grands pays d'Europe, continue à augmenter chez nous, 8,5 milliards d'euros en plus l'année prochaine pour la loi de Finances....
Echec en matière de dialogue social, avec rien qu'en 8 jours les manifestations inédites depuis 32 ans de policiers, d'avocats et de l'administration pénitentiaire".
A 46 jours du RDV devant les Auvergnats, Brice HORTEFEUX s'en est pris aux potentielles contradictions du président SOUCHON avec la fusion Auvergne-Rhône-Alpes, décidée "sans aucune concertation, sans aucun débat, en ayant ignoré les élus territoriaux, à commencer par les conseillers régionaux".
3° charge de Brice HORTEFEUX concernant la "volte-face sur la liaison grande vitesse" des élus de la région Auvergne avec cet exemple de gaspillage des campagnes dites de "communication" qui auraient représenté 250 000 €.
Brice HORTEFEUX a dressé le bilan de la majorité sortante vis-à-vis des auvergnats :
- Augmentation des impôts régionaux de 70 % en 5 ans, repportant 240 millions d'euros, soit l'équivalent de 6 lycées ..... qui n'ont pas vu le jour.
- Hausse de la dette de 50 %, en 2014 son encours est de 371 €/habitant alors que la moyenne nationale est inférieure à 272 €.
- Des emprunts toxiques - tous souscrits depuis 2004 - s'élevant à 118 millions d'euros et un emprunt obligatoire auvergnat en 2011 qui fut un échec avec seulement 3 000 souscripteurs, avec un coût bien plus élevé pour la région, dépassant 5 % au lieu des 3 % bancaires, et n'apportant en réalité pas un centime supplémentaire à l'action économique.
- Des frais de communication qui ont explosé depuis 2004 et ont augmenté entre 2008 et 2012...
- Recul sur l'action économique : sur ces 3 dernières années, les moyens d'intervention en faveur des entreprises, (de ceux qui créent des emplois), ont baissé de 30 %, passant de 65 millions d'euros, inscrits au BP 2012 à 45 millions, tel que cela apparaît dans le compte administratif 2014.
- Sentiment d'abandon du monde agricole. Plus de 30 % des exploitations auvergnates sont en difficulté et près de 10 % au bord du dépôt de bilan. Au niveau de la Région Auvergne : une baisse de la moitié des crédits consacrés à l'agriculture en 10 ans : 14 millions d'euros en 2004, 7 millions en 2014....".
A SUIVRE : les interventions des groupes PS-MAJORITE, FDG, EELV et la réponse de René SOUCHON.
En direct de la Région Auvergne : Marc-Claude de PORTEBANE